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Système social (21 blagues)
Voir aussi :
Le modèle social francais pour les nuls
VERSION CLASSIQUE
La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule, elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide,elle rit, danse et joue tout l’été. Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid n’a ni nourriture ni abri, et meurt de froid.
FIN
VERSION FRANÇAISE
La fourmi travaille dur tout l’été dans la canicule ; elle construit sa maison et prépare ses provisions pour l’hiver. La cigale pense que la fourmi est stupide, elle rit, danse et joue tout l’été. Une fois l’hiver arrivé, la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise une conférence de presse et demande pourquoi la fourmi a le droit d’être au chaud et bien nourrie, tandis que les autres, moins chanceux, comme elle, ont froid et faim.
La télévision organise des émissions en direct qui montrent la cigale grelottante de froid et qui passent des extraits vidéo de la fourmi bien au chaud dans sa maison confortable avec une table pleine de provisions.
Les Français sont frappés que, dans un pays si riche, on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis que d’autres vivent dans l’abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent devant la maison de la fourmi. Les journalistes organisent des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour augmenter les impôts de la fourmi afin qu’elle paie « sa juste part ».
En réponse aux sondages, le gouvernement rédige une loi sur l’égalité économique et une loi (rétroactive à l’été) d’anti-discrimination.
Les impôts de la fourmi sont augmentés et la fourmi reçoit aussi une amende pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est préemptée par les autorités car la fourmi n’a pas assez d’argent pour payer son amende et ses impôts.
La fourmi quitte la France pour s’installer avec succès en Suisse.
La télévision fait un reportage sur la cigale maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions de la fourmi, bien que le printemps soit encore loin.
L’ancienne maison de la fourmi, devenue logement social pour la cigale, se détériore car cette dernière n’a rien fait pour l’entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement pour le manque de moyens. Une commission d’enquête est mise en place, ce qui coûtera 10 millions d’euros.
La cigale meurt d’une overdose ; Libération et l’Humanité commentent sur l’échec du gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.
La maison est squattée par un gang d’araignées. Les araignées organisent un trafic de marijuana et terrorisent la communauté, le gouvernement se félicite de la diversité culturelle de la France.
🔗Voir la blagueLe monde selon vos deux vaches
- SOCIALISME : Vous avez deux vaches. Vos voisins vous aident à vous en occuper et vous vous partagez le lait.
- COMMUNISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous fournit en lait.
- FASCISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend les deux et vous vend le lait.
- NAZISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous prend la vache blonde et abat la brune.
- DICTATURE : Vous avez deux vaches. Les miliciens les confisquent et vous fusillent.
- FÉODALISME : Vous avez deux vaches. Le seigneur s’arroge la moitié du lait.
- DÉMOCRATIE : Vous avez deux vaches. Un vote décide à qui appartient le lait.
- DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE : Vous avez deux vaches. Une élection désigne celui qui décidera à qui appartient le lait.
- DÉMOCRATIE DE SINGAPOUR : Vous avez deux vaches. Vous écopez d’une amende pour détention de bétail en appartement.
- ANARCHIE : Vous avez deux vaches. Vous les laissez se traire en
autogestion. - CAPITALISME : Vous avez deux vaches. Vous en vendez une, et vous achetez un taureau pour faire des petits.
- CAPITALISME DE HONG KONG : Vous avez deux vaches. Vous en vendez trois par votre société cotée en bourse en utilisant des lettres de créance ouvertes par votre beau-frère auprès de votre banque. Puis vous faites un « échange de dettes contre participation », assorti d’une offre publique, et vous récupérez quatre vaches dans l’opération tout en bénéficiant d’un abattement fiscal pour l’entretien de cinq vaches. Les droits sur le lait de six vaches sont alors transférés par un intermédiaire panaméen sur le compte d’une société des îles Caïman, détenue clandestinement par un actionnaire qui revend à votre société cotée les droits sur le lait de sept vaches. Au bilan de ladite société figurent huit ruminants, avec option d’achat sur une bête supplémentaire.
Entre-temps vous abattez les deux vaches parce que leur horoscope est défavorable. - CAPITALISME SAUVAGE : Vous avez deux vaches. Vous équarrissez l’une, vous forcez l’autre à produire autant que quatre, et vous licenciez finalement l’ouvrier qui s’en occupait en l’accusant d’avoir laissé la vache mourir d’épuisement.
- BUREAUCRATIE : Vous avez deux vaches. Le gouvernement publie des règles d’hygiène qui vous invitent à en abattre une. Après quoi il vous fait déclarer la quantité de lait que vous avez pu traire de l’autre, il vous achète le lait et il le jette. Enfin il vous fait remplir des formulaires pour déclarer la vache manquante.
- ÉCOLOGIE : Vous avez deux vaches. Vous gardez le lait et le gouvernement vous achète la bouse.
- FÉMINISME : Vous avez deux vaches. Le gouvernement vous inflige une amende pour discrimination. Vous échangez une de vos vaches pour un taureau que vous trayez aussi.
- SURRÉALISME : Vous avez deux girafes. Le gouvernement exige que vous leur donniez des leçons d’harmonica.
- FÉDÉRALISME BELGE : vous avez deux vaches. Comme la vache flamande ne veut s’exprimer qu’en néerlandais et que la vache wallonne ne connaît que le français (et encore), le gouvernement fédéral décide de les placer dans des enclos séparés. Isolées, elles deviennent toutes les deux neurasthéniques. Le gouvernement wallon périclite parce qu’il ne tire plus une seule goutte de lait de sa vache. Le gouvernement bruxellois se plaint auprès de la Commission européenne parce qu’il n’a pas reçu sa part de vache. Le gouvernement de la Communauté germanophone non plus mais il s’en fout parce qu’il reçoit son lait directement d’une laiterie d’Aix-la-Chapelle. Le gouvernement de la Communauté Wallonie-Bruxelles non plus mais il s’en fout parce qu’il n’aurait de toute façon pas d’argent pour financer la machine à traire la vache. Le gouvernement flamand ne se contente pas de la communautarisation de sa vache et exige son indépendance de façon à appliquer sa propre méthode originale de traite des vaches qu’il espère breveter et exporter à l’étranger bien qu’elle soit inefficace.
- CAPITALISME EUROPÉEN : On vous subventionne la première année pour acheter une troisième vache. On fixe des quotas la deuxième année et vous payez une amende pour surproduction. On vous donne une prime la troisième année pour abattre la troisième vache.
- MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE BRITANNIQUE : Vous tuez une des vaches pour la donner à manger à l’autre. La vache vivante devient folle. L’Europe vous subventionne pour l’abattre. Vous la donnez à manger à vos deux moutons.
- CAPITALISME À LA FRANÇAISE : Pour financer la retraite de vos deux vaches, le gouvernement décide de lever un nouvel impôt : la CSSANAB (cotisation sociale de solidarité avec nos amis les bêtes). Deux ans après, comme la France a récupéré une partie du cheptel britannique, le système est déficitaire. Pour financer le déficit on lève un nouvel impôt sur la production du lait : le RAB (Remboursement de l’Ardoise Bovine). Les vaches se mettent en grève. Il n’y a plus de lait. Les Français sont dans la rue :« DU LAIT ON VEUT DU LAIT ».
La France construit un lactoduc sous la Manche pour s’approvisionner auprès des Anglais. L’Europe déclare le lait anglais impropre à la consommation. Le lactoduc ne servira jamais. On lève un nouvel impôt pour l’entretien du lactoduc.
Le petit Pierre revient de l’école et demande à son père :
— Papa, j’aurais besoin de tes lumières. Pourrais-tu me parler de la politique ? J’ai un devoir à rendre pour demain.
Après un instant de réflexion, son père lui répond :
— Bien, je pense que la meilleure méthode pour t’expliquer tout cela est de faire une analogie avec notre famille. Je suis le capitalisme car je nourris la famille. Ta mère est le gouvernement car elle contrôle chaque chose. La bonne est la classe ouvrière car elle travaille pour nous. Toi, tu es le peuple et ton petit frère, c’est la future génération. En espérant que cela puisse t’aider pour ton devoir.
— Merci Papa, dit le petit Pierre. Je ne comprends pas tout mais je vais y réfléchir.
Dans la nuit, le petit Pierre est réveillé par les cris de son frère.
Il constate que ses couches sont sales.
Il se rend dans la chambre de ses parents et essaie de réveiller sa mère sans succès.
Il remarque que la place de son père est vide.
Il retrouve son père au lit avec la bonne. En désespoir de cause, il retourne se coucher.
Le matin suivant, au petit déjeuner, il dit à son père :
— Papa, je crois que cette nuit, j’ai tout compris à la politique.
— Excellent mon garçon. Et qu’as-tu compris ?
— J’ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde.
Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous dont voici dans les grandes lignes le contenu :
- J’accepte la compétition comme base de notre système même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants
- J’accepte d’être humilié ou exploité à condition qu’on me permette à mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale
- J’accepte l’exclusion sociale des marginaux des inadaptés et des faibles, car je considère que la prise en charge de la société a ses limites
- J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elles prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients.
- J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture afin d’éviter que les cours ne s’écroulent plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année.
- J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les États.
- J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale.
- J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie ce qui serait notre perte
- J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer
- J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux
- J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique jadis détenu par les religions soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront
- J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort l’amour au sexe et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie.
- J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive.
- J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures.
- J’accepte que l’on mette au ban de la société les personnes âgées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la
civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se
transmet - J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours pour que je puisse apprécier à quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous.
- J’accepte que les industriels militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des
décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète. - J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale.
- J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
- J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence.
- J’accepte que ˘les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. Je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité, par contre la tolérance zéro doit être de mise.
- J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en Occident
- J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’ils
ne viennent pas exprimer leurs croyances chez nous et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec leurs notions philosophiques primitives - J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte.
- J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus, car nous sommes au summum de notre évolution et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques
- J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants.
- J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine.
- J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons des rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met c’est qu’ils sont utiles et sans danger.
- J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent
- j’accepte cette situation et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer.
- J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait je pense que je ne vaux pas mieux.
- J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci et de ne formuler aucune véritable opposition, car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez.
- J’accepte donc en mon âme et conscience et définitivement cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous et je vous en remercie.
Pour expliquer la fiscalité à mon fils, je lui paie 10€ pour laver ma voiture.
Je le taxe de 5€ et je prélève 3€ pour les donner à sa sœur qui ne travaille pas.
Quand j’étais jeune, je payais une vignette pour les vieux.
Plus tard, on m’a pris le lundi de Pentecôte pour les vieux.
Aujourd’hui que je suis vieux et que j’ai une petite retraite, on me prend 1.7% de CSG pour les jeunes !
On m’a pris pour un con toute ma vie.
🔗Voir la blague- Quelle est l’histoire la plus courte ?
- le socialisme
- Et la plus longue ?
- Le chemin vers le socialisme.