En Bulgarie, un homme conduit un train.
Un jour, il s’endort au volant et écrase quelqu’un sur les rails. Devant les tribunaux, il est condamné à mort pour meurtre…

Alors qu’il attend dans le couloir de la mort, le bourreau s’approche de lui :

– Qu’aimeriez-vous pour votre dernier repas ?
–Je voudrais une banane s’il vous plaît.

Le bourreau trouve la demande étrange, mais hausse les épaules et lui donne une banane.
Le gars mange sa banane, puis se fait attacher à la chaise électrique.

Mais lorsque le bureau presse l’interrupteur, rien ne se passe ! En Bulgarie, un tel acte d’intervention divine permet une libération automatique.

Quelques mois passent et le conducteur du train travaille pour une nouvelle entreprise. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure et il s’endort à nouveau, tuant deux personnes sous les roues du train.
Le tribunal n’a aucune patience, et notre homme se retrouve de nouveau dans le couloir de la mort.
Après un certain temps, le même bourreau s’approche de lui :

— Toi encore ? Merde ! Que veux-tu cette fois ?
— Deux bananes s’il vous plaît.

Le bourreau hausse les épaules et lui tend deux bananes. Il trouve ça un peu bizarre, mais peu importe.
Il n’y a aucune raison pour qu’il puisse tromper la mort deux fois !
Cependant, lorsque le bourreau actionne l’interrupteur, rien ne se passe à nouveau.
Le conducteur du train est libéré une deuxième fois.

Le temps passe et le bourreau est très occupé. Après encore quelques mois, le même mec se retrouve de nouveau en prison, condamné, ayant apparemment tué trois personnes avec son train. Exaspéré, le bourreau s’approche de lui pour la troisième fois.

— Laisse-moi deviner. Trois bananes ?
— Parfait ! Comment saviez-vous ?
— Dommage ! J’en ai ras le cul de ces conneries. Fini les bananes ! Aujourd’hui, tu passes à la chaise !

Le conducteur du train est donc attaché à la chaise sans dernier repas.
Mais, lorsque l’interrupteur est actionné pour la troisième fois… rien ne se passe.

— Je ne comprends pas, dit le bourreau. Je ne t’ai pas laissé manger de bananes !
— Les bananes n’ont rien à voir avec tout ça, soupire le prisonnier. Je suis juste un très mauvais conducteur.