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C’est l’histoire d’un ingénieur qui faisait une croisière sur un ferry dans les îles des Caraïbes. Malheureusement, un ouragan arrive sans prévenir et fait couler le bateau. L’ingénieur se retrouve seul, supporté par un morceau de la coque du bateau, il s’échoue sur une île déserte. Et effectivement, dans les quelques quatre mois qui suivent le naufrage, l’ingénieur se nourrit de bananes et de coco, mais ne trouve personne à qui parler sur son île. Résigné, il ne pense qu’à une chose : trouver un bateau qui passerait suffisamment près pour lui faire signe.

Un jour qu’il était sur la plage à rêvasser, il voit une embarcation qui s’approche. Serait-ce un bateau ? Non, malheureusement, ce n’est qu’un canot de sauvetage. Mais sur ce canot, la femme la plus excitante qu’il ait jamais vue. Le naufragé fait alors des signes à la naufragée pour qu’elle le rejoigne sur la plage. Après qu’elle l’ait rejoint, il lui demande d’où elle vient. Elle lui répond :

— Je faisais une croisière sur un ferry il y a quatre mois, lorsqu’un ouragan nous a coulés.
— Fantastique ! Moi aussi j’étais sur ce bateau. Mais je n’ai pas eu la chance d’avoir un canot. Eh bien oui, j’ai eu de la chance ; et en plus, dans la chaloupe de sauvetage, j’ai trouvé beaucoup de choses qui m’ont bien aidé pour construire une petite maison. D’ailleurs, venez, je vous emmène, c’est de l’autre cote de l’île.

Au bout de plusieurs heures de rame, ils atteignent enfin la petite crique où la jeune femme trouve demeure. Ils rentrent dans un très joli petit cabanon avec chambre, coin salon et coin toilette, aménagé avec goût :

— Asseyez-vous. Je vais vous servir une pina colada.
— C’est pas vrai, vous avez récupéré ça aussi ?

Et les voilà en train de boire un coup, et ils se racontent dans le détail leurs quatre mois passés sur l’île.

Puis la jeune femme dit :

— J’ai récupéré des rasoirs aussi : si vous en profitiez ? Votre barbe est longue de vingt centimètres !

L’homme saute sur l’occasion et profite du rasoir et d’un miroir qui traînait là. Sa toilette du visage terminée, l’homme repasse dans le salon du cabanon. La fille lui dit :

— Hmmm, vous faites une bien meilleure impression une fois rasé. Je vais passer dans ma chambre passer une tenue plus… confortable.

Un peu plus tard, alors qu’il sirotait sa pina colada, le gars voit revenir la fille en tenue d’Eve. L’ingénieur peut sentir le doux parfum de son corps venir lui chatouiller les narines. Elle s’approche dans son dos et il sent la chaleur de son corps irradier toute sa peau, puis sa bouche vient près de son oreille pour lui susurrer :

— Dis-moi, ça fait quatre mois que nous avons vécu seuls, chacun de notre côté, enfin, tu vois ce que je veux dire. Il y a quelque chose qui doit te faire envie, quelque chose dont tout être humain a un besoin irrépressible, quelque chose…

Et l’ingénieur la coupe :

— Ne me dis pas que tu as une connexion internet ? !